Les Portes d'Or
- par Espace Théosophie
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Quand l'homme fort a franchi le seuil, il ne s'adresse plus à ceux qui sont de l'autre côté (du nôtre). Et même les mots qu'il prononce lorsqu'il est à l'extérieur sont tellement pleins de mystère, tellement voilés et profonds, que seuls ceux qui marchent sur ses traces peuvent voir la lumière qu'ils renferment. ‒ Par les Portes d'Or, (éd. Textes Théosophiques, p. 18).
Il ne parle pas une fois qu'il les a franchies, car s'il le faisait, les gens ne l'entendraient ni ne le comprendraient pas. Tous les mots qu'il peut employer, de notre côté, ont pour base une expérience acquise en dehors des Portes, et lorsqu'il les utilise, ils évoquent uniquement dans le mental de ses auditeurs des idées qui correspondent au plan où ils se trouvent, et aux expériences qu'ils y ont faites ; car s'il parle du genre d'idées et d'expériences qu'il a acquises de l'autre côté, ses auditeurs ignorent ce que recouvrent ses paroles, si bien que ses assertions semblent profondes. Elles ne sont ni voilées, ni profondes parce qu'il veut être un mystique dont personne ne peut expliquer être enseignés par personne, mais uniquement en raison des nécessités de la situation. Il désire ardemment parler à tous ceux qui voudraient savoir, mais il ne peut transmettre ce qu'il voudrait, si bien qu'il est parfois accusé d'être inutilement vague et de les induire en erreur.