Articles de W.Q. Judge

Karma

par Espace Théosophie
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L'enfant est le père de l'homme, et néanmoins il n'est pas moins vrai que

Mes frères, la vie de chaque homme est le résultat de sa vie précédente ; les actions mauvaises de jadis produisent des chagrins et des douleurs, les bonnes actions de jadis engendrent le bonheur. Telle est la doctrine de karma. ― [La Lumière de l'Asie]

Mais de quelle manière le mal et le bien de jadis affectent-ils la vie présente ? La sévère Némésis suit-elle toujours d'un pas calme, impassible et impitoyable, le voyageur fatigué ? Ne pourrait-on pas échapper à sa main inflexible ? La loi éternelle de cause et d'effet répartit-elle toujours sa mesure de bien et de mal selon les actions passées, sans s'émouvoir des chagrins et des regrets ? L'ombre du péché commis la veille doit-elle assombrir la vie d'aujourd'hui ? Karma ne serait-il qu'un autre nom pour désigner le destin ? L'enfant ne fait-il qu'ouvrir la page d'un livre de la vie écrit d'avance, où chaque événement est dûment consigné, sans nulle possibilité de s'en effacer ? Quelle est la relation entre karma et la vie de l'individu ? N'y a-t-il pour l'homme rien d'autre à faire que de tisser la chaîne et la trame diaprées de chaque existence terrestre à l'aide des fils souillés et décolorés des actions passées ?

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Karma n'est-il que punition ?

par Espace Théosophie
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Nous avons reçu la critique suivante de H.M.H : « Dans le Path d’août, Hadji Erinn en réponse à la question ci-dessus, disait que : « Ceux qui ont la fortune, comme une heureuse mère qui voit tous ces enfants respectés et vertueux, sont des favoris de Karma. » Je pense, avec d’autres, que ces faveurs apparentes ne sont que des punitions ou des obstacles ; d’autres pensent que les termes punitions et récompenses ne devraient pas être employés. »

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« Suis-je le gardien de mon frère ? »

par Espace Théosophie
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« Suis-je le gardien de mon frère ? » Genèse IV, 9.

Beaucoup d'étudiants, dans leur quête de lumière, se trouvent confrontés à divers problèmes à résoudre. Les questions sont si déconcertantes, par les aspects contradictoires qu'elles présentent, que la vraie démarche est difficile à trouver pour ceux qui cherchent à vivre une Vie Juste.

Une de ces questions est : « Serait-il de notre devoir d’intervenir quand nous voyons un tord fait à quelqu’un ? »

La question du devoir est de celles que seul l’individu lui-même peut résoudre entièrement. Il ne sera donné aucun code de lois ni aucune table de règles, invariables et inflexibles, à quoi, tous devraient répondre pour agir ou pour découvrir le devoir.

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