Articles de W.Q. Judge

Amis ou ennemis dans le futur

par Espace Théosophie
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Les doctrines fondamentales de la Théosophie sont sans valeur si on ne les applique pas dans la vie quotidienne. Dans la mesure où on les met en pratique, elles deviennent des vérités vivantes, complètement différentes d'un énoncé intellectuel de la doctrine. La simple compréhension intellectuelle peut conduire à l'orgueil spirituel, tandis que la doctrine vivante devient une entité grâce au pouvoir mystique de l'âme humaine. De nombreux esprits distingués ont insisté sur ce fait. Saint-Paul écrivait :

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AUM !

par Espace Théosophie
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La syllabe mystique la plus sacrée des Védas est AUM. C'est la première lettre de l'alphabet sanscrit et certains pensent que c'est le son que fait un nouveau­té lorsque pour la première fois il aspire l'air dans ses poumons. Les prières quotidiennes des Brahmanes hindous commencent et se terminent par ce mot, et les livres sacrés anciens disent que les dieux eux-mêmes saluent de cette syllabe, le très Saint.

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La culture de la concentration

par Espace Théosophie
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Traduction d'un article de W.Q. Judge publié, sous le pseudonyme de Ramatirtha, en juillet 1888 pour la partie I et en février 1890 pour la partie II, dans la revue The Path, sous le titre : « The Culture of Concentration ». (N.D.T.)

Généralement, on emploie plus volontiers pour exprimer l'idée contenue dans le titre ci-dessus le terme de "CULTURE DE SOI". Il semble que ce terme rende assez bien, du moins jusqu'à un certain point, la pratique à laquelle se réfèrent ceux qui désirent connaître la Vérité. Mais, en fait, d'un point de vue théosophique, il est incorrect. En effet, le Soi passe pour être ce qui est appelé dans les livres indiens: Ishwara, lequel est une portion de l'esprit éternel, présent dans le sanctuaire de chaque corps humain. Que ceci soit le point de vue indien ne fait aucun doute. Au chapitre XV de la Bhagavad Gîtâ, il est dit qu'une portion éternelle de cet esprit « assumant la vie dans ce monde d'existence conditionnée rassemble les cinq sens et le mental qui appartiennent à la nature ». Quel que soit le corps que Ishwara occupe ou abandonne, il y est relié en captant ces sens dans la nature ― tout comme la brise se charge des parfums pris à leur source même. Cet esprit approche les objets de sensation en dominant l'oreille, l'œil, le toucher, le goût, l'odorat ainsi que le mental. Dans un chapitre précédent, « l'Esprit Suprême à l'intérieur du corps est appelé le Spectateur et le conseiller, le soutien, le bénéficiaire, le grand Seigneur et aussi l'Ame la plus haute ». Et encore : « l'Ame Suprême éternelle, même quand elle existe dans le corps, ou est en relation avec lui, n'est pas polluée par les actions de ce corps ».

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