Le Gardien du Seuil.
- par Espace Théosophie
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Ce qui peut sembler être une expression très fantasque pour beaucoup – « le Gardien du Seuil » ‒ a été utilisé par Bulwer Lytton dans son roman Zanoni pour illustrer ce qui se produit dans la vie de tout étudiant qui s’aventure au-delà du simple plan physique. Le récit dépeint un vieux Sage ‒ pas tout à fait tel que nos études Théosophiques pourraient nous le laisser penser‒ qui est l’instructeur de Glyndon, le héros du roman. Sur le point d’entreprendre un voyage, il désigne deux vases qui sont laissés dans une pièce et préviens Glyndon de ne pas les ouvrir, sinon certaines conséquences ne manqueraient pas de se produire. Glyndon, malgré cet avertissement, alors qu’il se trouve seul laisse libre cours à sa curiosité et ouvre les deux vases. D’abord, il fut envoûté par un parfum enivrant qui paraissait exaltant et lui fit ressentir un sentiment de très grande joie. Après un certain temps, ce sentiment passa, et il commença à voir diverses formes, d’abord vagues et indistinctes, puis de plus en plus claires, jusqu'à ce que chacune semble prendre une apparence très menaçante, et pour finalement se fondre en une seule forme qui menaçait de l’attaquer et qui le terrassa d'horreur. Cette forme s'appelle le Gardien du Seuil.