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Réincarnation

par Espace Théosophie
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De même qu'un homme se débarrasse de ses vêtements usés pour en revêtir de neufs, ainsi, l'habitant du corps, ayant quitté ses vieilles enveloppes mortelles, en prend d'autres qui sont neuves.    Bhagavad-Gîtâ (II, 22)

Le grand mystère de la vie et ses nombreux problèmes se présentent à chaque être humain avec des questions de plus en plus pressantes pour le mental à mesure que l'intelligence se développe et que la complexité de l'existence s'accroît de toute évidence. Le besoin d'une solution devient d'une grande urgence, mais si de nombreuses panacées ont été offertes en réponse à cette demande de lumière, aucune, malheureusement, n'apporte les vérités évidentes qui permettraient d'aller à la racine du péché, de la douleur et de la souffrance, comme d'atteindre une réelle explication des choses et un vrai progrès. Il fut un temps où ces questions étaient laissées aux soins de ceux qui s'arrogeaient le titre d'instructeurs religieux, mais leur inaptitude à résoudre les problèmes qui se rapportent directement à l'existence a éveillé l'âme humaine à un degré où s'impose la nécessité « de chercher et de trouver » par elle-même une solution à l'énigme de la vie.

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Réincarnation et mémoire

par Espace Théosophie
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On pose souvent la question suivante : si la théorie de la réincarnation est vraie, pourquoi n'avons-nous aucun souvenir d'une vie antérieure ? II est facile de concevoir qu'il est possible d'avoir déjà vécu sur terre et que le souvenir des événements s'y rattachant soient effacés. Cette absence de mémoire se présente fréquemment dans la vie journalière ; en fait, parmi les expériences variées que nous avons traversées de notre jeunesse à la vieillesse, nous ne nous rappelons que quelques-unes des plus frappantes et ne pouvons même pas le faire dans les détails. Vraiment, nous oublions beaucoup plus que nous ne retenons des détails de notre vie présente, et ce qu'il y a d'étonnant, ce n'est pas que nous puissions nous rappeler ces quelques faits qui subsistent en notre mémoire, mais que nous oubliions tant d'expériences qui disparaissent complètement du champ de notre souvenir. Il existe, sans aucun doute, un souvenir absolu de tous les incidents et expériences de la vie, mais il ne dépend pas de ce que nous appelons la mémoire de rappeler les événements passés dans la sphère de la conscience. L'essence de ce que nous nommons mémoire réside dans une de nos capacités qui n'est en général qu'imparfaite, fugitive et incertaine. Il se produit vraiment parfois des éclairs de mémoire et un événement oublié depuis longtemps est ravivé avec une intensité inaccoutumée ; nous avons alors l'impression que rien n'est vraiment perdu, mais qu'une mémoire latente ou passive renferme tous les événements, n'attendant que l'influence des circonstances pour les rappeler à l'existence. C'est un sophisme tant qu'il s'agit du fonctionnement normal de la mémoire. L'enregistrement absolu des événements auquel on vient de se référer nécessite bien autre chose de plus que ce qui est assuré par la fonction de la mémoire. Il faut bien noter cela, et nous devons saisir avec précision ce que signifie le mot mémoire avant de pouvoir discuter intelligemment sur le sujet réellement débattu. En d'autres termes, quand nous aurons soigneusement envisagé le fait, la fonction et le phénomène de la mémoire, nous pourrons aisément comprendre pourquoi ce qui enregistre partiellement les événements passagers, mais ne peut jamais les rappeler complètement, est incapable de franchir le gouffre correspondant à, peut-être, un millier d'années, et de se souvenir des incidents d'une incarnation précédente. On peut aussi admettre que tout ce qui échappe à la mémoire, tout ce qu'elle semble retenir momentanément, mais oublie avec le temps, est néanmoins conservé quelque part et transmis d'incarnation en incarnation. Gardons toujours présent à l'esprit que rien n'existe sans cause, et que rien n'est jamais réellement perdu. Si ce principe, reconnu partout comme vrai en physique, l'est aussi en métaphysique et dans tout ce qui concerne l'homme, alors il faut admettre que chaque être humain représente et porte en lui toutes ses expériences antérieures et que, à chaque instant de son existence, il est un épitomé de tout son passé. Toutefois, il est évident que rien de ce que nous connaissons comme mémoire ne répond à cet épitomé, même pour ce qui concerne notre vie actuelle.

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L'Apogée des Cycles

par Espace Théosophie
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Les spécialistes des sciences de la nature constatent de plus en plus le caractère cyclique des phénomènes qu'ils étudient. Les chercheurs ont réuni un grand nombre d'évidences qui confirment la doctrine théosophique de périodicité. Mais, quoique ces évidences proviennent de tous les départements de la nature et se rapportent aux découvertes les plus variées, la théorie n'a pas encore été promue, par les autorités, à la dignité de loi universelle. La Science, dans son ensemble, refuse de considérer les champs d'expérience qui sont au-delà du plan physique, or, seule, une partie limitée d'un cycle se situe sur ce plan physique. Au contraire, la Théosophie commence par postuler l'âme.

Les Trois Propositions Fondamentales de la Doctrine Secrète postulent des lois éternelles et inchangeables du Cosmos, qui gouvernent aussi bien les univers les plus grands que les atomes les plus minuscules et s'appliquent à tous les plans de l'être. Dans la science du Symbolisme, les marées fournissent une analogie correcte du principe de périodicité. Et l'on enseigne que, de même que le flux de la marée est suivi du reflux, ainsi chaque cause semée par un être humain est suivie d'un effet proportionné. Ce dernier n'est qu'un résultat naturel du premier. Chaque vague, de plus, a son point culminant et son point le plus bas, sa crête et son creux et les navigateurs avisés savent que c'est seulement dans le courant de la crête que l'impulsion de la vague peut être utilisée pour avancer. Être pris dans le remous du creux des vagues équivaut à la défaite.

Tout jardinier sait que, pour obtenir les meilleurs résultats, il doit semer et moissonner ses récoltes en accord avec les saisons naturelles de l'année. Que penserions-nous du jardinier qui ignorerait les cycles du printemps, de l'été, de l'automne et de l'hiver, et dont les succès ne dépendraient que de ses efforts personnels ? Ou bien, du cultivateur qui, ignorant la montée de la sève, élaguerait ses arbres hors de saison ? Le fermier expérimenté et observateur utilise des cycles opportuns pour faire ce qu'il y a à faire. Tout dans la nature a son mouvement rythmique, harmonieux, et habiles sont ceux qui, dans toutes leurs entreprises, travaillent méticuleusement avec la loi.

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