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La Loi des Cycles Généralités

par Espace Théosophie
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Le caractère absolument universel de la loi de périodicité  est l'une des propositions fondamentales de la Doctrine Secrète. Dans l'infiniment petit comme dans l'infiniment grand, l'Univers se présente à nous sous forme de phénomènes  cycliques, rythmiques, vibratoires. La nature n'est jamais immobile; tout est en perpétuel mouvement. Mais lorsque nous observons les phénomènes sous leur aspect dynamique, en les considérant dans le temps, nous constatons que, bien qu'en continuelle transformation, ils repassent périodiquement par des états apparemment identiques. La période d'évolution qui se situe entre deux états identiques constitue un cycle. À vrai dire, en approfondissant cette étude, nous serons amenés à admettre qu'une identité absolue entre deux phénomènes n'est pas possible. La fin et le début d'un cycle ne sont jamais réellement identiques, mais analogues ou semblables. C'est pour cela que la meilleure image de la loi cyclique n'est pas le cercle, mais le mouvement en spirale.

 Les théosophes ne sont pas surpris de voir la Science découvrir chaque jour de nouveaux aspects de cette loi cyclique dans tous les domaines   astronomie, physique, chimie, biologie, botanique, zoologie, etc..., mais ils savent que la loi des cycles ne régit pas seulement les phénomènes physiques mais aussi l'homme.

 « Aide la Nature et travaille avec elle » est-il dit dans La Voix du Silence. L'un des moyens d'aider la Nature et de travailler avec elle consiste, pour nous, non seulement à découvrir les cycles naturels qui régissent notre nature sur les plans physique, psychique, intellectuel et spirituel, mais aussi à créer des cycles qui favoriseront notre évolution.

 Extrait du cahier théosophique n° 10

Ce que les Maîtres ont dit d'H.P. Blavatsky

par Espace Théosophie
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« Nous n’avons pas de favoris, pas d’affection pour les personnes, sinon pour leurs bonnes œuvres, et pour l’humanité en général. Mais nous employons des agents – les meilleurs que nous pouvons trouver. Parmi ceux-ci, le principal a été depuis trente ans, la personnalité connue sous le nom de H.P.B dans le monde, mais sous un autre nom pour nous. » 

« Vous  ne pourrez jamais la connaître comme nous la connaissons, par conséquent, aucun d’entre vous ne pourra jamais la juger avec impartialité et correctement. Vous voyez la surface des choses, et ce que vous appelez « vertu », vous en tenant aux apparences, nous ne jugeons qu’après avoir sondé le sujet à fond, et généralement, nous ne nous soucions guère des apparences. Selon votre opinion, H.P.B., est tout au plus, pour ceux qui l’aiment en dépit d’elle-même – une femme étrange et bizarre, une énigme psychologique, impulsive et généreuse, bien qu’elle ne soit pas encore exempte du vice du mensonge. Nous, d’autre part, trouvons sous le voile de l’excentricité et de la folie, une sagesse plus profonde en Soi Intérieur qu’il ne vous sera jamais possible de percevoir.

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Vers une réelle Fraternité

par Espace Théosophie
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« Il ne peut y avoir de choses si éloignées auxquelles enfin on ne parvienne,
ni de si cachées qu'on
ne découvre ». 
Descartes (Discours de la Méthode).

L'histoire de l'humanité est tout au long de son déroulement un âpre drame de rivalité et de luttes.

Les civilisations, les nations n'ont pu s'établir que par l'artifice de la violence, ouverte ou masquée. Il est relativement aisé en considérant l'histoire d'une nation de se rendre à l'évidence qu’elle n'aurait pu se développer et atteindre son rayonnement ou sa domination sur les autres sans l'emploi de la violence. Les grands états ne sont devenus tels, le plus souvent, que par l'emploi de moyens presque toujours opposés à l'idée de fraternité.

Cependant, depuis des millénaires, les plus inspirés des hommes, et cela dans toutes les civilisations, ont soutenu les mêmes vérités fondamentales d'amour, de justice, de fraternité. Jésus le Christ prêcha la loi d'amour admirablement illustrée par la vie d'un Saint François d'Assise, un Saint Jean de la Croix, et d'un Saint Vincent de Paul. La pensée platonicienne toute d'harmonie, d'élan vers le beau, le juste et le bien, jetait les bases rationnelles d'une éthique qui aurait dû, si le Dieu vengeur de l'Ancien Testament n'avait pas été imposé, donner à la civilisation occidentale un éclat resplendissant. En Orient, le Sermon de Bénarès du Bouddha et le Dhammapada, exaltèrent au plus haut point la purification de l'homme et la mise en pratique de la loi d'amour et de fraternité. Lao-Tseu dans sa métaphysique subtile, énonçait les bases d'action qui allaient se trouver codifiées par le sage législateur qu'était Confucius. L'action juste et le renoncement aux fruits des œuvres, le bien pour le bien, le vrai pour le vrai, étaient enseignés dans la plus ancienne des traditions indiennes, exprimée dans ce Joyau qu'est la Bhagavad-Gita.

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