Articles de B.P. Wadia

Contemplation

par Espace Théosophie
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Il semble qu'une mauvaise compréhension du sens de ce terme soit très répandue dans le public. Il apparaît, en effet, que l'idée populaire comprend la contemplation comme le fait de s'enfermer pendant une demi-heure, ou tout au plus deux heures, dans une chambre particulière, et de fixer passivement son regard sur le bout de son nez, sur un point du mur, ou éventuellement sur un morceau de cristal. On pense que c'est là la vraie forme de contemplation prescrite par le Raja Yoga : on ne réalise donc pas que le véritable occultisme exige que le développement sur les plans « physique, mental, moral et spirituel » se poursuive suivant des lignes parallèles. Si cette conception étroite était étendue à chacune de ces lignes, la nécessité du présent article ne se ferait pas sentir d'une façon si urgente. Cette mise au point est écrite spécialement pour le bien de ceux qui semblent ne pas avoir saisi la signification véritable de Dhyana (1), et qui ont attiré sur eux-mêmes, ou sont en train de s'attirer, la souffrance et la misère, comme résultats de leurs pratiques erronées. Il peut être utile de mentionner ici quelques exemples, à titre d'avertissement à nos étudiants trop zélés.

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Dieu et la prière

par Espace Théosophie
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Débarrassez-vous de l'idée que quelque grand Dieu écoute votre prière et y répond ou se refuse à le faire selon le cas. Un tel être n'existe pas; il n'y a pas de Dieu, pas d'Allah, pas d'Ahouramazda, pas de Jéhovah ; il n'y a pas non plus ce que quelques théosophes mal avisés appellent le Logos Solaire, dans le sens d'un créateur personnel extérieur à la Nature et à ses lois immuables, qui puisse vous accorder des faveurs spéciales. Il n'y a pas de puissance suprême à qui l'on puisse offrir des prières et de qui l'on puisse attendre des réponses. La Théosophie rejette une telle conception de Dieu. Notez cependant que les Théosophes ne sont pas des Athées comme on le pense quelquefois. Et vraiment, comme H.-P. Blavatsky l'a si souvent expliqué : la Théosophie, et seulement la Théosophie, en tant que système scientifique de pensée, peut prouver l'existence d'un Pouvoir divin universel omniprésent. Cette idée ne nie pas plus l'existence de Dieu ou de la Déité dans la Nature qu'un homme intelligent nierait l'existence du soleil, mais elle repousse tous les prétendus Dieux des religions orthodoxes....

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Le Régent intérieur

par Espace Théosophie
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De nos jours, beaucoup de personnes sont désireuses de changer leur façon de vivre ; l'existence monotone des unes, la vie difficile et ingrate des autres, les ont amenées à chercher une explication qui leur permette de vivre la vie de l'âme et non plus la vie du corps. Les enseignements théosophiques des Grands Maîtres de la Sagesse donnés par l'entremise de H.P. Blavatsky, concernant l'application pratique des vérités spirituelles à la vie quotidienne, répondent à ce désir et à cette recherche. Les étudiants de la Théosophie sont supposés s'efforcer de vivre la vie supérieure ; mais en ces derniers temps, on semble avoir oublié ce point essentiel. Du temps de H.P.B., cette question était d'un intérêt primordial. Si nous étudions soigneusement la littérature théosophique qui contient des instructions spéciales pour les étudiants aspirant à la vie spirituelle, nous trouverons des passages traitant du développement des pouvoirs intérieurs. Ces pouvoirs ne sont pas de nature psychique, mais de caractère spirituel ; ils visent à fortifier l'individualité, à la maîtriser de telle sorte que l'homme puisse s'en servir à son gré. H.P.B. répète sans cesse que rien ne peut être fait avant que le disciple ne soit suffisamment fort et prêt pour affronter les difficultés de la vie intérieure, de la vie spirituelle. Si nous lisons les expériences de ceux qui ont parcouru le sentier de l'Occultisme ou du Mysticisme, nous voyons qu'ils eurent leurs propres difficultés intérieures à surmonter et qu'ils ne furent capables de le faire que dans la mesure où ils avaient développé la force de leur propre individualité.

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