Devachan
(skt [Ce mot, intégré au vocabulaire théosophique dans les années 1880, est usuel dans le bouddhisme lamaïste. Signifiant « plein de félicité » en tibétain, il répond au sanskrit sukhâvati, qui désigne spécifiquement le « Paradis d'Amitâbha »]).
La « demeure des dieux » [en sanskrit : devaloka]. Le terme désigne un état intermédiaire entre deux vies terrestres où accède l'Ego* (Âtma-Buddhi-Manas, ou la trinité* unifiée) après sa séparation du kâmarûpa* et la désintégration des principes inférieurs succédant à la mort du corps sur la terre. [Glos. Clef de la Th.] ― [bDe-ba-chan] (tib) B. De de : bonheur, joie. Mot correspondant au sanskrit Sukhâvati (cf. T.G.) et désignant (exotériquement) le paradis occidental du Bouddha Amitâbha*. En Théosophie : la sphère bienheureuse d'expérience posthume subjective, où l'Ego supérieur assimile le fruit spirituel de sa dernière incarnation, avant une nouvelle renaissance terrestre.